Voici une danse qui aime le macadam, qui épouse le mobilier urbain, ausculte les lignes de fuite des boulevards. Une danse acrobatique, d’endurance qui se veut signifiante dans la narration et prime sur les fioritures.
Un travail sur l’interprète, sur ses capacités physiques mais aussi sur ses possibilités d’incarner un personnage. Car il s’agit bien de cela d’une histoire, de personnages, d’une fiction posée au milieu de la réalité urbaine. Pas de grosses machineries un échange intime entre humains, une résonance qui pourrait avoir lieu. Un désir de casser les frontières entre les genres.
C’est une danse qui fait émerger l’émotion du mouvement, une porosité des espaces entre danseurs
et spectateurs. Mettre des corps dansants dans l’Espace Public c’est perturber volontairement les habitudes des passants et c’est donc permettre le temps de la rencontre.
L’écriture chorégraphique est un travail sur le concret des espaces de chacun des personnages, une danse basée sur une technique développée jour après jour au contact du bitume.
Elle s’appuie également sur la plasticité du corps, ses possibilités de transformation, de déformation, laissant à voir une danse où l’interprète est intensément par chaque muscle, chaque
ligament, chaque respiration, chaque instant.
Ta peau comme le ciel
Compagnie:
Représentations par spectacle
Lieu | ||
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Jeudi, 8 juin, 2017 - 21:30 | Ta peau comme le ciel | Parvis du théatre Anthéa |