Gaby blues
C’est toujours comme ça au mois de novembre. La pluie fait semblant de s’arrêter pour redoubler d’ardeur l’instant d’après, juste au moment où les passants, coincés à l’abri des portes cochères, décident de poursuivre leur chemin. Cou enfoncé dans le col de leur imperméable, ils se hâtent. L’heure du couvre-feu n’a pas sonné mais on ne sait jamais… Les transports fonctionnent si mal et pas question, pour la plupart, de s’offrir un taxi. Et même que si, faudrait pouvoir en dénicher un de taxi en maraude ! Ils se font rares.