Les Déantibulations sont de retour !
Le festival proposera toujours des rencontres avec des artistes qui ont fait le choix de l'espace public comme lieu d'expression.
Anthéa, se prêtera de nouveau à la rue avec un lancement « dans et hors les murs ».
Les Déantibulations reprendront le lendemain leur format habituel avec un recentrage sur l’esplanade du près des pêcheurs, ce vaste espace scénique éphémère est en effet plus facile à sécuriser. Le nouveau Jardin Lombard ainsi que le jeu de boules du port seront eux aussi investis.
Au programme de cette quartorzièmenédition : trente deux représentations et un vingtaine de compagnies. Opéra de rue, théâtre, danse aérienne, spectacle de feu, danse contemporaine, mât chinois, portés acrobatiques, concert déjanté, jonglage, natation « synclownisée »...
Voilà de quoi combler les "déantibulateurs" toujours plus nombreux à venir fouler les pavés antibois et les bénévoles qui sont le moteur de cette aventure associative qui favorise les moments de partage d'émotion au-delà des différences sociales générationnelles ou culturelles.
Musiciens, danseurs, acteurs, circassiens et jongleurs s’aèrent. Partageons leur oxygène urbain !
Olivier Riouffe
Pdt de l’ACLA
Block
20 blocks, conçus comme un immense Jenga de béton, forment le décor et l’équipement de cirque. Empilés et modulés à l’infini, ils offrent une multitude de formes, de structures et de plateformes sur lesquelles bouger, jouer et danser. Réalisé en collaboration par les compagnies Britanniques NoFit State Circus et Motionhouse, BLOCK est une analyse puissante de la condition sociale, des murs qui nous entourent et des armures qui nous protègent.
Argent pudeur et décadences
Tout est parti du constat que derrière chaque désastre humain ou écologique, il y a un problème d’argent.
A partir de la compagnie s’est retrouvée avec l’envie de dire, de faire et surtout le désir de comprendre.
L’ARGENT ! Vaste sujet ! Passionnément corrosif. L’objectif est d’endurer, digérer et rendre limpide ce qu’est l’argent, ce qu’il fait de nous, où il nous emmène, toujours aux limites de la pudeur, de la décence et de la décadence.
Avec simplicité et poésie, la dramaturgie se déploie comme une traversée.
Passant par des moments concrets d’explications monétaires, dans l’idée de percer le mystère de l’argent, les personnages s’inscrivent dans une démarche d’enquête, ils cherchent, comprennent et disent leur vérité, en laissant aller leur imagination.
Avec intelligence et humour, le spectacle fait un état des lieux de la gestion monétaire et donc économique de notre monde actuel et de ce que chacun de nous peut ressentir face aux promesses ou a la violence de la monnaie.
Sodade
...Chaque soir de tempête, un vieil homme, exilé de longue date, se rapproche du bord de mer. A la caresse du vent sur son visage, il retourne dans de lointains souvenirs. Un rêve éveillé d’une nostalgie heureuse, pour ne jamais oublier, et continuer de vivre coûte que coûte.
Autour d’un câble infini..., quatre corps en équilibre vont évoluer, comme les vagues d’un temps passé qui revient et repart sans cesse. ...Sodade..., c’est aussi deux musiciens pour jouer, chanter et conter une fable à grande hauteur, un hymne à la vie sur une structure circassienne unique...
« L'amitié est indispensable à l'homme pour le bon fonctionnement de sa mémoire. Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi, c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver, comme on dit, l'intégrité de son moi. »
Milan KUNDERA, L’Identité
Au pied du mur
« Du nouveau cirque tout entier centré sur l’escalade et la montagne comme métaphores du chemin de la vie ponctué d’obstacles et de franchissements improbables, toujours en lisière d’un vide qui ici, ne gagnera pas.
Leur univers est une structure verticale composée de trous et de prises où les arts du cirque doivent s’adapter pour exister… Voici le cirqu’escalade… Du mur à la hache, de la hache à la corde, de la corde au mur, la boucle est bouclée !! A travers cette ronde poétique et burlesque, les artistes partagent leurs interrogations sur le monde qui les entoure.
Un spectacle de monte-en l’air où les lois de l’apesanteur s’effacent et laissent place à la dextérité des artistes faisant fi des dimensions. »
Ephémère(s)
Pour sa première pièce, ÉPHÉMÈRE(S), Séverine a choisit de créer sa propre structure, composée en partie d'un trépied culminant à 10,50 mètres de haut. Deux danseuses y sont suspendues, reliées par une corde passant dans une poulie, elle-même accrochée à son sommet. Une étroite relation à l'autre se met en place, dictée par une contrainte technique forte : quand unedanseuse monte, l'autre descend, quand l'une bondit, l'autre tombe.
Acrometria
Acrometria c’est l'histoire d'une rencontre troublante entre acrobatie et poésie.
En quelques minutes le trio nous emmène dans son univers spectaculaire, drôle, léger et profond. Acrometria recherche la distance entre la psyché et les réalités infinies. Le trio joue à créer de nouvelles géométries humaines.
C’est la fusion entre le risque physique et l’intelligence de l'âme. C’est une géométrie d’émotions.
Ta peau comme le ciel
Voici une danse qui aime le macadam, qui épouse le mobilier urbain, ausculte les lignes de fuite des boulevards. Une danse acrobatique, d’endurance qui se veut signifiante dans la narration et prime sur les fioritures.
Un travail sur l’interprète, sur ses capacités physiques mais aussi sur ses possibilités d’incarner un personnage. Car il s’agit bien de cela d’une histoire, de personnages, d’une fiction posée au milieu de la réalité urbaine. Pas de grosses machineries un échange intime entre humains, une résonance qui pourrait avoir lieu. Un désir de casser les frontières entre les genres.
C’est une danse qui fait émerger l’émotion du mouvement, une porosité des espaces entre danseurs
et spectateurs. Mettre des corps dansants dans l’Espace Public c’est perturber volontairement les habitudes des passants et c’est donc permettre le temps de la rencontre.
L’écriture chorégraphique est un travail sur le concret des espaces de chacun des personnages, une danse basée sur une technique développée jour après jour au contact du bitume.
Elle s’appuie également sur la plasticité du corps, ses possibilités de transformation, de déformation, laissant à voir une danse où l’interprète est intensément par chaque muscle, chaque
ligament, chaque respiration, chaque instant.
Amor
Venus il y a deux ans aux Déantibulations, les voilà de retour avec leur dernière création.
Synchronies
Synchronies est une forme ponctuelle In Situ. L’écriture d’un instant unique et donc éphémère.
Elle s’invente pour l’occasion en répondant à une demande, des envies, des rêves ou tout à la fois.
Arbre, falaise, forêt, architecture, cascade, rivière, champs de blé, place de village.
Synchronies se compose avec les idées qui tombent et les compétences formelles ou moins formelles des personnages invités : du mouvement, aérien ou terrestre, des mélodies jouées ou en chanson, un nez rouge. Du texte parfois, en équilibre, en déséquilibre, poésie émergeant de l’intime dévoilé.
Petit frère
Derrière leurs gueules de gentils paumés, Jean et Charles sont de savants manipulateurs, d'intrépides aventuriers décalés.
Là tout devant vous, à la dérobée, laissez-les vous emberlificoter. Voltige riquiqui et frissons garantis !
Cirk Biz'Art
En s’inspirant des plus grands classiques du burlesque américain (Keaton, Lewis, Chaplin, etc), la compagnie a voulu revisiter ce qui a fait les plus belles heures des cabarets à l’ancienne. Mais si les disciplines et les personnages du spectacle appartiennent bien au répertoire traditionnel, la façon dont le Cirk biZ'arT les présente est en constant décalage...
L'amour que les trois partagent pour l'improvisation et l'interaction avec le public rend le Cirk biZ'arT "Tout terrain et tout public" et chaque représentation unique.
Ne lésinant pas sur le deuxième degré, le spectacle offre plusieurs niveaux de lecture.
Une heure pour oublier ses tracas, une heure pour se muscler les zygomatiques et les abdominaux, une heure de la meilleure des médecines : du rire et du cirque.
hEchos
Quelqu’un sait qui sont ces esprits espiègles qui cachent nos objets dans le quotidien ? ou d’où viennent ces chuchotements à nos oreilles quand on est en solitude ? Quelqu’un sait qui provoque ces bruits de vent même quand il n’y a pas un souffle perceptible ? Pourquoi soudain les choses ont leur vie propre et par quel sortilège des balles apparaissent du ciel. Comment expliquer ces odeurs inconnues, ces saveurs nouvelles, ces textures différentes, ces surprises, ces choses inattendues, inimaginables, improbables, incompréhensibles.
Mais réelles.
Lux Intérior
Le trio est composé de créatures qui n’ont pas le décibel modeste. Pour le dire simplement « ça déménage » et les onomatopées à foison n’ont rien à envier aux guitares. Bien que ce spectacle s’infléchisse résolument vers le concert, le clown demeure : cohérent, incontournable et présent dans le moindre geste déplacé. Trois clowns portés par des prétentions supérieures ; la volonté de dire, d’agir, d’atteindre un point intelligible et l’impossibilité fondamentale de réussir et de filer droit vers l’objectif.
Le rire trouve sa place entre cette ambition et son échec, dans cette folle volonté de parvenir, qui s’exacerbe en avalanches de maladresses.
Les lectures [z]électroniques
C'est une collection.
Une collection de 10 Lectures [z]électroniques.
Une Lecture électronique, c'est un spectacle et ça dure 25 minutes.
C'est hybride, c'est de la poésie contemporaine et de la musique
C'est, pour chacune des Lectures [z]électroniques, une immersion dans un thème et une ambiance musicale.
C'est la rencontre de jouets électroniques pour adultes ( = micros, enceintes, sampler, table de mixage...)
avec des jouets électroniques pour enfants ( = jouets électroniques pour enfants)
Il existe des Lectures animales, sexuelles, politiques, urbaines, internationales, insurrectionnelles, familiales, super-héroïques, horrifiques, médicales.
Et puisqu'il y a 10 thèmes, ô joie, on peut y aller 10 fois.
Représentation organisée avec le réseau R.I.R. piloté par
Karwan dans le cadre de la Saison Régionale Rue & Cirque
soutenue par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur,
partenaire principal et par le Ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC PACA).
Plouf et Replouf
Ce ne sont pas des antiféministes : mais à l'heure où l'on parle de parité, est-il possible aux hommes de pratiquer une discipline réservée aux femmes ? Ils n'ont pas le désir de conquérir un des bastions de la grâce féminine, mais le corps svelte, élancé, musclé d'un homme peut, au delà de ses formes, toutefois surprendre par son élégance, non ?
Cette exhibition normalement codifiée ne peut pas se dérouler comme convenu.De gouttelettes en remous, d'éclaboussures en glissades, la maladresse se fait une invitée de marque pour le plaisir de chacun.
Arsène Folazur
Le spectacle "Arsène Folazur" est une fantaisie poétique,
Fantaisie, parce que ma volonté première est de distraire, créer un instant de gaîté et de fraternité avec le public.
Et poétique car comme toute poésie est une manière différente de voir et d’entendre le monde, le personnage Arsène Folazur porte un regard singulier sur la vie et ses événements, et partage avec enthousiasme ses émotions.
Mon souhait est de faire sourire de ce qui fait nos soucis et nos tracas, voire nos angoisses dans la vie de tous les jours. Rire de la confusion qui peut nous habiter. Arsène Folazur incarne cette confusion, puisqu’il bafouille lorsqu’il est troublé par l’émotion, ( ceci, je pense, comme chacun de nous au fond de lui ). C’est cette part intime de doute et d’incertitude que j’ai envie de chatouiller.
Dans ce spectacle j’évoque les insomnies, le désir de voyage, La psychanalyse, la mort , l’idée de Dieu , l’enfance , et le personnage parle de tout cela avec sa philosophie de la vie, une fausse naïveté qui fait voir un petit rayon de soleil, là où on ne le voyait plus .
Le bafouillage, en s’amusant avec les mots, leur sonorité, leur plasticité donne à la parole le formidable pouvoir dans une même phrase de construire une pensée... et de la pulvériser en inversant simplement quelques syllabes, d’exposer une certaine vérité, mais en même temps son contraire, de créer des images étonnantes et farfelues, de faire vibrer les neurones du spectateur qui devient également acteur / auteur parce que, avant le personnage, il peut replacer les mots dans le bon ordre et découvrir le sens de ce qui est dit, ou suggéré .
Mais c’est avant tout un spectacle drôle. Chacun peut y trouver du plaisir quelque soit son âge, il est pour tout public. Pour les enfants à partir de 10 ans, lorsqu’ils commencent à s’amuser avec les « mots tordus » .
Dominique Gras
Opéra Guitta
Association Longuel et Trio Trioche
http://www.facebook.com/operaguitta
Trio Trioche est né de la pluralité de langages : le théâtre physique, le clown et la virtuosité vocale et instrumentale. Les plus beaux airs d'opéra et les morceaux les plus célèbres de la musique classique sont interprétés, réadaptés et désacralisés de façon originale.
Leur premier spectacle Troppe Arie a été joué aux Déantibulations il y a deux ans.
Ce spectacle se joue dans les théâtres, leschapiteaux de cirques, les festivals de rue et de musique.
Entre le Zist et le Geste
Ce spectacle a reçu le prix du jury 2015 au festival « Au Bonheur des Mômes» du Grand bornand
Le Cirque Content Pour Peu (CCPP) se fonde en 2010 suite à la rencontre de Loïse MANUEL et Hugo MARCHAND, au centre des arts du cirque de Chambery, "Arc En Cirque".
La philosophie de la compagnie : sensibiliser tous les publics au Cirque actuel. Pour cela elle mise sur sa faculté d’adaptation à toutes sortes de lieux, tout en conservant son propos artistique et ses questionnements universels.